Ce numéro est à nouveau un spécial scénarios et ces derniers occupent une part majoritaire dans les pages du magazine. Les rubriques habituelles sont par conséquent plus réduites, mais l'information majeure de ce numéro est le délai inhabituel entre le précédent et celui-ci. A qui la faute ? C'est l'informatisation qui est en cause, selon le mot d'excuse de Joe Casus et Annabella Belli.
On passe ensuite aux choses sérieuses : les scénarios de ce numéro spécial.
Le premier scénario, Les Seigneurs du Vent, est destiné à MERP/JRTM et est signé de Denis Beck (le spécialiste des scénarios AD&D de l'époque). Il présente plusieurs particularités, notamment celle de ne pas utiliser l'époque choisie par l'éditeur du jeu, en étant contemporain de la Batailles des Cinq Armées. S'il n'est pas exempt de défauts (notamment à propos de son antagoniste principal), il reste un excellent scénario d'initiation à cet univers et mériterait d'être ré-édité pour L'Anneau Unique, par exemple.
Le suivant est Le suppôt de Satan, pour L'Œil Noir, avant Vacances Studieuses pour MEGA et Le collège pour Légendes des Mille et Une nuits (dont les caractéristiques de PNJ prennent pas mal de place). Puis vient un (court) scénario pour Bitume par Croc, avant un scénario D&D, au bas duquel on peut découvrir une étrange publicité pour Maléfices, en référence à un slogan de l'époque.
On fait ensuite une petite pause avec le Dis Monsieur.. qui invite cette fois Nicollet, surtout connu pour ses couvertures aux éditions Néo, puis on retrouve un scénario pour L'appel de Cthulhu, suivi par un AD&D qui annonce la couleur : l'aventure peut s'avérer très dangereuse. Enfin, Le Fleuve de l'Oubli est une solo-quête onirique dans l'univers de Rêve de Dragon et écrite par Denis Gerfaud.
Les wargamers ont droit aussi à leur part de scénario, même si, peu à peu, le nombre de pages qui leur sont réservées diminuent : Empire, Baston, Siège, Air Force et Squad Leader sont concernés par ce numéro, qui nous réserve également un index (impressionnant) des scénarios publiés depuis les débuts de Casus Belli. Evidemment, AD&D est très majoritaire.
Le numéro suivant de Casus Belli marquera, chez beaucoup de lecteurs, une étape : il leur offrira rien moins qu'une ville, dont le nom est resté
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