jeudi 9 janvier 2025

Archéorôludisme : Casus Belli n°34

 


Ce numéro est à nouveau un spécial scénarios et ces derniers occupent une part majoritaire dans les pages du magazine. Les rubriques habituelles sont par conséquent plus réduites, mais l'information majeure de ce numéro est le délai inhabituel entre le précédent et celui-ci. A qui la faute ? C'est l'informatisation qui est en cause, selon le mot d'excuse de Joe Casus et Annabella Belli.
Dans l'actualité, notons une annonce amusante : le record de la plus longue session de jeu de rôle en continu vient d'être battu (plus de 168 heures d'AD&D) !

Dans les sorties à venir, c'est du lourd, rien qu'en VF : sont annoncés de futurs classiques comme Avant Charlemagne, Légendes de la Table Ronde, Bushido, JRTM ou Pendragon. Et, du côté de la VO, ce n'est pas mal non plus, puisqu'on voit arriver des titres comme Hawkmoon, Ghostbusters ou Warhammer (le jeu de rôle). La rubrique What's your game évoque le monde du jeu anglo-saxon avec quelques échos, notamment l'arrivée prochaine de DC Heroes.

L'inspi-ciné est consacré à la franchise James Bond et annonce (à tort) que le successeur de Roger Moore sera Pierce Brosnan, pour The Living Daylights (en tournage). L'espion britannique a aussi droit à un gros encadré dans l'inspi-bouquins. Dans les inspi-BD, quelques titres majeurs sont évoqués, comme Les eaux de Mortelune, Alef-Thau ou Sambre.

On passe ensuite aux Têtes d'Affiche, où sont épluchés quelques jeux devenus incontournables : Paranoïa, le Manuel des Joueurs d'AD&D, Talisman (dont la VF semble navrante) ou le très agréable Vous êtes l'as des as.

C'est au tour de Kroc-le-bô de se faire maltraiter sur deux pages (ce n'est plus L'enfer du décor), puis vient R.O.L.E., le plus petit jeu de rôle du monde, une expérimentation de Didier Guiserix et François Nédelec. Pour tout dire, la simplification est surtout dans la feuille de personnage, le système imposant tout de même un calcul. Je ne me rappelle pas avoir utilisé ce système, à l'époque. 


On passe ensuite aux choses sérieuses : les scénarios de ce numéro spécial.

Le premier scénario, Les Seigneurs du Vent, est destiné à MERP/JRTM et est signé de Denis Beck (le spécialiste des scénarios AD&D de l'époque). Il présente plusieurs particularités, notamment celle de ne pas utiliser l'époque choisie par l'éditeur du jeu, en étant contemporain de la Batailles des Cinq Armées. S'il n'est pas exempt de défauts (notamment à propos de son antagoniste principal), il reste un excellent scénario d'initiation à cet univers et mériterait d'être ré-édité pour L'Anneau Unique, par exemple. 

Le suivant est Le suppôt de Satan, pour L'Œil Noir, avant Vacances Studieuses pour MEGA et Le collège pour Légendes des Mille et Une nuits (dont les caractéristiques de PNJ prennent pas mal de place). Puis vient un (court) scénario pour Bitume par Croc, avant un scénario D&D, au bas duquel on peut découvrir une étrange publicité pour Maléfices, en référence à un slogan de l'époque. 



On fait ensuite une petite pause avec le Dis Monsieur.. qui invite cette fois Nicollet, surtout connu pour ses couvertures aux éditions Néo, puis on retrouve un scénario pour L'appel de Cthulhu, suivi par un AD&D qui annonce la couleur : l'aventure peut s'avérer très dangereuse. Enfin, Le Fleuve de l'Oubli est une solo-quête onirique dans l'univers de Rêve de Dragon et écrite par Denis Gerfaud.

Les wargamers ont droit aussi à leur part de scénario, même si, peu à peu, le nombre de pages qui leur sont réservées diminuent : Empire, Baston, Siège, Air Force et Squad Leader sont concernés par ce numéro, qui nous réserve également un index (impressionnant) des scénarios publiés depuis les débuts de Casus Belli. Evidemment, AD&D est très majoritaire. 

Le numéro suivant de Casus Belli marquera, chez beaucoup de lecteurs, une étape : il leur offrira rien moins qu'une ville, dont le nom est resté 

dimanche 5 janvier 2025

Archéorôludisme : Casus Belli n°33

Repartons un instant en juin 1986, pour le numéro 33 de Casus Belli, première génération. Le premier magazine des jeux de simulation est alors une machine éprouvée, dont nombre de chroniques sont désormais installées.




On pourrait croire que ce numéro est porté par une thématique ferroviaire, puisqu'une partie non négligeable de son contenu évoque le train. D'ailleurs, la couverture annonce la couleur : il y aura du train et de la neige, comme on le verra plus loin.

Le journal s'ouvre avec quelques publicités (notamment une pleine page pour Hexagonal, avec Les Trois Mousquetaires, Bushido et JRTM), puis on attaque le calendrier, qui annonce le France Sud Open de Toulon, notamment, avant de faire un récit de quelques conventions passées et le résultat des concours de scénarios (pour Légendes et les aventures en solo). On passe ensuite aux nouveautés, avec notamment des titres comme Les aventures extraordinaires (d'après Jules Verne), attendu chez Les Elfes, ou les traductions prévues chez Hexagonal : Sandman et Time Master, par exemple, n'auront pas franchi l'étape du projet. Mais d'autres éditeurs dégainent de sacrées adaptations, qu'il s'agisse de Paranoïa chez Jeux Descartes ou de Chill chez Schmidt, pour n'en citer que deux. La partie réservée aux créations en VO est plus réduite (mais très concentrée) tandis que les magazines pullulent : c'est à cette époque que naît Chroniques d'Outre-Monde, avec son numéro 0, tandis que l'article évoque aussi Info-Jeux et Dragon Radieux, respectivement à leurs numéros 3 et 4.
De même, les clubs et les boutiques annoncées dans les pages suivantes semblent se multiplier. Peut-on parler d'un certain âge d'or ?

What's your game se fait l'écho de l'actualité outre-Manche, notamment sous l'angle business, puis vient une interview de G.J. Arnaud, l'auteur de La Compagnie des Glaces, par Pierre Rosenthal. On embraie ensuite sur une Inspi Ciné très ferroviaire puisque Runaway Train tient le haut de l'affiche. On passe ensuite à la BD, en compagnie d'Annabella Belli, avant deux pages de conseils de lecture. Roland C. Wagner a fourni à l'époque quantité d'aiguillages littéraires : toute une génération se biberonna à ses chroniques, je crois. Enfin, le troisième volet de l'article consacré à la fantasy évoque ses tenants actuels (à l'époque), de Poul Anderson à Gene Wolfe. 

Les Têtes d'affiche offrent une belle variété de jeux, avec du JdR, du jeu de plateau et du wargame : y sont chroniqués (entre autres) des jeux comme Skyrealms of Jorune, L'an mil ou Dr Ruth's game of good sex (!). Puis commencent les "gros" articles. La Compagnie des Glaces, un des plus anciens jeux de rôle français (à quand une ré-édition ?) est l'objet d'un article de Pierre Rosenthal qui le voit "plus proche d'un jeu d'atmosphère que d'un jeu de dés". 

La rubrique Bâtisses et Artifices est consacrée à l'abbaye, qui apprit sûrement pas mal de choses à pas mal de lecteurs. Notons au passage que cet article se conclut en conseillant la lecture du Nom de la Rose, dont l'adaptation cinématographique n'était pas encore sortie. Vient ensuite la Gazette Galactique qui propose, en plus d'une aide de jeu sur les armes, un errata, la deuxième édition de MEGA ayant soulevé quelques questions. 

L'article qui suite, signé Jean Balczesak, s'intitule Profession : Maître de Jeu et, si ce qu'il énonce semble aujourd'hui plein d'évidences, il a pu être utile aux MJ débutants de l'époque. La rubrique Devine qui vient dîner  continue, après le numéro 32, de décrire les Ma'ians. Suit une nouvelle, puis c'est le Dandurrir d'Arno qui est l'objet de la rubrique Dis monsieur...

On remonte ensuite dans le train avec un scénario pour La Compagnie des Glaces  : Les neiges du Kilimandjaro. Ce sera (sauf erreur de ma part) le seul et il est écrit par Jean-Pierre Pécau, auteur du jeu. Le scénario suivant Le jour où le ciel tomba est destiné à Légendes Celtiques et précède l'inévitable scénario pour AD&D. On a ensuite droit à une nouvelle aventure solo, illustrée par Ségur : Les pluches, qui avait remporté le concours proposé dans le numéro 31. Aviez-vous endossé le rôle de ce petit scout de corvée d'épluchages de 25 kg de patates ?



C'est ensuite le tour de L'Enfer du Décor, la BD en deux pages (par Arma), puis vient la rubrique Métalliques, qui donne des indications quant à la peinture des figurines en plomb, sous la plume de Jean Balczesak (encore lui). Je me demande ce qu'auraient pensé les amateurs de ces colonnes de l'omniprésence de figurines en plastique, aujourd'hui. 

La rubrique Sur un plateau est titrée "Empires de métal", non qu'y soient traités des jeux avec figurines (rapport aux pages précédentes). Il s'agit ici de jeux de plateau sur le thème (omniprésent dans ce numéro) du train. Souvenez-vous qu'à cette époque, le jeu Les aventuriers du rail n'existe pas encore ! Sont évoqués des titres oubliés comme Rail Baron (chez Avalon Hill), Railway Rivals (Games Workshop), Empire Builder (Mayfair Games) et British Rails (chez le même éditeur, tandis qu'une poignée d'autres sont cités. L'article est très complet et ne désigne pas de grand vainqueur du banc d'essai. 

Les wargamers ont droit à un article sur Wellington's victory, "gros" jeu napoléonien, de chez SPI, puis à un autre sur Druid, édité par la toute jeune compagne West End Games. La conclusion du chroniqueur est assez amusante et révélatrice : "Plus qu'un wargame, Druid est un jeu".

Les pages suivantes sont destinés aux fans de deux poids lourds (à l'époque) du wargame : Air Force et Squad Leader, avant la Ludotique qui évoque des jeux pour des micro-ordinateurs oubliés : vous souvenez-vous du MO5 et du TO7, par exemple ?

Enfin, c'est une nouvelle page L'enfer du décor  qui clôt le numéro avec Kroc-le-bô, qui trouve (malgré lui) un job de monstre errant. 


Notre gobelin préféré conclut ce numéro 33 de Casus Belli. On se retrouve bientôt pour le numéro 34 !



jeudi 2 janvier 2025

Jeu de rôle Magazine n°66

Entre deux plongées dans le passé avec les vieux numéros de Casus Belli, prenons le temps de nous pencher sur la presse rôludique actuelle. Cette dernière ne compte plus grand chose, en matière d'offre. Le numéro 66 de Jeu de Rôle Magazine est donc le bienvenu. Fera-t-il regretter les magazines d'avant ?

 


J'avais soupçonné dans le numéro précédent l'utilisation d'images générées par l'IA : je ne pense pas que ce soit le cas dans ce numéro, qui utilise cependant nombre d'images de banques d'illustration. Sans doute est-ce dût à une situation financière compliquée (tout comme le prix du magazine)

L'éditorial revient encore une fois sur les cinquante ans du JdR en usant de forces acronymes sans les expliquer. Dès les premières pages, on comprend que le poste de relecteur a été supprimé depuis belle lurette chez JdR Mag (hum). On démarre ensuite avec les Notules Ludiques où sont évoquées les nouveautés à venir ou récemment sorties. C'est factuel, pas forcément complet (normal) et plutôt bien mis en forme. Ces pages richement illustrés sont suivies par des Billets d'humeur, forcément subjectifs, qui précèdent une rencontre avec Fabien Cerutti, plutôt intéressante (même si l'interviewé fait essentiellement son auto-promotion). 

Le jeu Sapa Inca est l'objet d'un banc d'essai, dont la conclusion est très positive, malgré une forte proportion de fantastique dans la proposition et un style qui semble alourdir le jeu. Suit un échange avec les auteurs de ce jeu, ou plutôt les éditions Odonata : les jeux déjà produits (Insectopia, par exemple) ou à venir de cet éditeur prennent une place notable dans l'entretien. Pour compléter le tout, un scénario est proposé : il est adapté aux débutants, ce qui est une vraie bonne idée, et est plutôt long (la marque de fabrique des scénarios de ce magazine, me semble-t-il).

Vient ensuite LA curiosité de ce numéro : deux pages non présentes dans le sommaire et imprimées à l'envers, contenant une pseudo-interview entre un MJ et l'aubergiste et les clients de la dite auberge. C'est amusant, mais totalement dispensable, si vous voulez mon avis. 

Un loooooong scénario Cyberpunk Red nous ramène au JdR. Des aides de jeu sont à télécharger pour cette aventure qui semble mêler investigation, infiltration et action. Suit un autre scénario (lui aussi pourvu en aide de jeu) pour Cthulhu Tenebris, énième déclinaison du Mythe, qui se déroule cette fois au IXème siècle, dans l'Empire Bulgare. A première vue, il m'a semblé très directif, voire scripté et nécessitera donc que le Gardien des Arcanes qui s'y colle soit bien préparé. 

C'est la rubrique Vous entrez dans une auberge qui vient ensuite et propose une aide de jeu relative aux "besoins" (sic) des personnages joueurs (et non joueurs). A mon sens, il s'agit là de deux pages gâchées qui auraient pu être remplies avec une véritable aide de jeu. 

La rubrique Inspirations se penche sur ide Clark Ashton Smith, avec un avis plutôt mitigé sur ces nouvelles de dark fantasy. Puis on a droit (encore !) à un article sur le cinquantenaire du jeu de rôle et le festival qui les célébra à Senlis en septembre dernier. L'article évoque les conférences qui y eurent lieu et traite de notre hobby, mais aussi des adaptations de licence, du traitement des épidémies et de l'univers lovecraftien (et j'en passe). Cela manque un peu de structure malgré une vraie sincérité dans le propos. C'est sans doute pour cela qu'on est dans la rubrique Aspirine

Vient ensuite un article sur la création du JdR, qui tient plus des réflexions personnelles de l'auteur que d'une recette pour réussir dans ce domaine, avant un article sur les PNJ émergents, c'est-à-dire ceux que le MJ doit improviser en cours de partie et qui peuvent prendre une importance notable plus tard. L'auteur donne quelques conseils qui tombent sous le sens, mais sont toujours bons à prendre. 

La suite de la rubrique Aspirine consiste en un article un peu provocateur qui fait le bilan du secteur économique rôludique et est titré "Le JdR est mort" : autant dire que cela augure du ton de l'article. Relayant un article sorti chez Monolith, il nous explique que les tarifs ont augmenté mais aussi que les retards se sont accumulés. L'ennui, avec cette vision, c'est qu'elle se présente essentiellement du point de vue du financement participatif, devenu omniprésent dans le milieu rôludique. A utiliser ce système à tort et à travers et en dépit du bon sens (et, accessoirement, du respect de ses contributeurs), c'est l'éclatement de la bulle qui menace, selon l'auteur. Cela rejoint en grande partie mes récentes récriminations au sujet du crowdfunding, cela dit. Quant à la mort du JdR, elle n'est pas pour tout de suite, je vous rassure : ce n'est pas un hobby basé sur des seuils de rentabilité, mais sur l'imaginaire. Il a survécu à la panique morale des années 80, aux cartes Magic et à Mireille Dumas : ce n'est pas la possible implosion (et encore, sans doute en mode "pétard mouillé") d'un modèle économique qui le mettra à mal. 

Je passe sur la rubrique Vous entrez dans une auberge de retour pour la dernière page et qui n'apporte rien d'autre qu'un sourire amusé, au mieux. Ce numéro était le dernier de mon abonnement. Lors de l'appel au secours lancé par sa rédaction pour en assurer la survie, j'avais souscrit pour quatre numéros. 

mardi 31 décembre 2024

Bilan rôludique de 2024

Image : geeksleague.be

C'est le marronnier de cette période de l'année : mon bilan des parties de 2024. J'avais émis l'an dernier le souhait de jouer plus : mission accomplie, tant en nombre de parties qu'en nombre de jeux différents. Pourtant, cette année a été marquée, en ce qui me concerne, par un gros déménagement qui m'a mangé pas mal de temps de cerveau, aux dépens des activités (rô)ludiques (entre autres).

Le jeu le plus maîtrisé en 2024 fut encore une fois Maléfices, avec une campagne série longue maintenant de plus de quarante scénarios (vous avez eu droit à un aperçu de la mémorable troisième saison dans ces colonnes) : ce n'est pas près de s'arrêter car je compte emmener les personnages jusqu'à la fin de la Belle Epoque, lors d'un certain été de 1914. Je devrais donc maîtriser ce jeu jusqu'à la retraite. 

La saga Würm que je mène depuis quelques années a vu se terminer la deuxième saison de la Saga des Ailes Noires. L'épisode spécial de 2023, qui vit se rencontrer des PJ Hommes Longs et Hommes-Ours s'est installé dans la durée : les personnages ne comptent pas se séparer. Cela m'offre de belles ouvertures sur les prochaines saisons (l'arc de la troisième est déjà défini et j'ai quelques idées pour la quatrième saison). 

Si la mini-série Things from the Flood n'est pas arrivée à son terme (pour plein de raisons), j'ai démarré une saga Barbarians of Lemuria, pleine de fureur et de sang, qui a déjà rempli deux sessions (et un prologue pour chacun des joueurs) et la suite est prête. 

Pour ce qui fut de jouer en présentiel, ce fut avec Trucs Trop Bizarres (oui, encore !), dans le cadre des Mystères de Whitby, dont la troisième saison devrait bientôt se clôturer. Inutile de dire que nos personnages ont eu fort à faire : ce jeu n'est définitivement pas réservé à un jeune public. 

Voilà pour le jeu en présentiel : ce n'est déjà pas mal (une douzaine de sessions de jeu). Mais il y eut aussi du jeu en distanciel. J'ai en effet maîtrisé deux parties (ou plus exactement un prologue suivi d'un scénario) de Vaesen,. L'expérience fut positive et devrait donner lieu à une suite. D'ailleurs, j'ai un scénario en cours d'écriture, qui devrait (après avoir été joué) être mis en ligne dans ces colonnes. 

Mon activité de joueur en ligne a tourné autour de L'Anneau Unique, même si d'autres propositions sont dans les tuyaux. Plus ça va, moins j'aime la mécanique de ce jeu : je pourrais fortement tempérer l'enthousiasme dont j'avais fait preuve dans mon article consacré aux déclinaisons ludiques de la Terre du Milieu. 

Du côté des publications, j'ai mis en ligne quelques scénarios sur ce blog (tous regroupés sur cette page) et Trucs Trop Bizarres a vu sa gamme s'enrichir d'un septième numéro de Stranger Tales, qui m'a donné l'occasion de finaliser des scénarios restés depuis trop longtemps en chantier. J'espérais que certaines de mes contributions soient finalisées cette année, mais ce sera pour dans quelques mois : les contributeurs de la nouvelle édition de Te Deum pour un massacre ne sont plus à un délai près, l'éditeur n'étant pas très réactif (doux euphémisme).

L'année prochaine, si tout va bien, devrait me permettre d'ouvrir un peu plus les horizons ludiques : de nouveaux rôlistes : voilà ce que c'est, que de déménager dans un village ludiquement actif !

samedi 28 décembre 2024

Bilan rôliste 2024

Nous sommes dans les tous derniers jours de l'année et, comme il est d'usage à cette période, les bilans fleurissent ça et là. En complément de mon habituel bilan personnel, je me prête au petit challenge qui circule dans le milieu rôludique. N'hésitez pas à faire de même !



1- Le jeu qui clôt 2024 

Comme il est peu probable que j'improvise une partie d'ici le 31 décembre, c'est l'excellent Würm qui clôture cette année, comme raconté dans un récent billet

2-Le coup de cœur 2024

J'ai un léger retard pour ce coup de coeur, puisque j'avais ce jeu sur mes étagères depuis quelques années, mais mes premières parties de Barbarians of Lemuria ont emballé tout le monde autour de la table. 

3- Une personnalité du JdR à mettre en avant (podcast, éditeur, autrice...)

Houlà... c'est  comme l'an dernier, en ce qui concerne cette question. Il y a plein de gens formidables qui font un boulot du tonnerre, mûs par leur passion, mais en nommer un (ou une), ça m'est impossible. 

4- Une facette de votre pratique qui a évolué en 2024

L'an dernier, j'avais raconté que je me servais de plus en plus des échecs pour instiller de la tension, en tant que MJ. Cette année, j'ai constaté que mes scénarios étaient de moins en moins "écrits" (sauf lorsqu'ils doivent être publiés). Il s'agit le plus souvent d'une carte mentale et de notes, alors qu'il y a quelques années, c'était un document de plusieurs pages. 

5- Votre personnage de JdR ou PNJ préféré cette année 

Alors que nous avons basculé dans la deuxième moitié de la série Les Mystères de Whitby, Mike Beckman, le personnage de Trucs Trop Bizarres que j'y joue m'est de plus en plus attachant. 

6-  Le jeu qu'il vous faut absolument tester en 2025

Je l'avais prévu pour 2024, mais Blade Runner est sur la liste pour l'an prochain. 

7- Une série, roman, film ou jeu vidéo qui mérite un adaptation JdR 

Là aussi, j'avais joué mon joker l'an dernier. Mais, l'ayant lu ces derniers mois (et ayant rattrapé mon retard en dévorant la série qui l'adapta), je me demande si Mr Mercedes ne ferait pas une campagne intéressante... pour des joueurs ne connaissant pas le roman. 

A vous de jouer... et de répondre à ces questions !



vendredi 27 décembre 2024

La Saga des Ailes Noires (saison 2, épisode 7)

Enfin !      
Après des mois d'attente, nous avons pu jouer un nouvel épisode de la Saga des Ailes Noires, la campagne Würm que je mène depuis plusieurs années. Avec ce volet, se clôture la deuxième saison consacrée à ce formidable jeu : les Terres Ancestrales semblent ravir ma tablée et nous avons tous signé pour une troisième saison qui ne devrait plus tarder à démarrer. 

En attendant, vous pouvez lire le récit de ces aventures ici

A très bientôt !

jeudi 26 décembre 2024

Et de quatre !

Dix ans (environ) après son lancement, le quatrième tome du recueil de scénarios du Défi du Quarantenaire organisé par la Cour d'Obéron est disponible en ligne. Il couvre cette fois la décennie 2004-2013 et est téléchargeable gratuitement ici


Il sera sous peu disponible en impression à la demande (je relaierai l'information en temps voulu). Ce sera l'occasion de compléter votre collection, en attendant un hypothétique cinquième tome, le JdR étant devenu quinquagénaire depuis le lancement du Défi.