Reparti du Festival de Cannes (pas celui du cinéma, mais celui consacré aux ludistes) avec l'As d'Or, Faraway a fait son petit effet sur pas mal de tables de jeu. Ayant eu l'occasion de le tester, j'ai fini par craquer et me le suis offert. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne regrette pas mon achat.
Illustration Ludocortex |
Prévu pour des parties d'une vingtaine de minutes, pour 2 à 6 joueurs à partir de 10 ans, Faraway pourrait être catalogué comme "petit jeu", voire comme "jeu d'apéro".
Dans Faraway, les joueurs vont poser un total de huit cartes devant eux, celles-ci comportant des ressources, des couleurs et un symbole jour/nuit, ainsi qu'une valeur en points et que le critère attendu pour marquer ces points. Durant les huit tours de jeu, il va donc falloir poser une carte et en prendre une parmi celles proposées au centre de la table (sachant que le joueur ayant posé la carte la plus faiblement numérotée choisit en premier).
Illustration Catch Up Games |
Si l'on a posé une carte de valeur supérieure à la précédente, on peut prendre une carte "sanctuaire", qui délivre un bonus (en couleur, ressource, symbole, ou conditions de score). Une fois les huit cartes posées, celles-ci sont retournées et on les révèle, en commençant par la dernière posée. Chaque fois que le critère de score est rempli, on marque les points indiqués (la première carte posée bénéficie donc de l'effet de toutes celles posées après elle, tandis que la dernière ne peut compter que sur elle-même).
En plus d'une esthétique sympathique, ce petit jeu a pour lui une subtilité remarquable. Loin de n'être qu'un gadget, son mode de comptage des points implique une autre façon de penser. Une fois de temps en temps, c'est très appréciable de voir ses schémas chamboulés. La première partie de Faraway est souvent une défaite, mais on se prend à vouloir y retourner.
Faraway
Auteurs : Corentin Lebrat et Johannes Goupy
Illustrations : Maxime Morin
Edité par Catch Up Games
Prix conseillé : 18 €
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