lundi 29 novembre 2021

20 jeux - 20 questions (épisode 4)

Voici l'avant-dernière série de mes réponses au questionnaire "20 jeux - 20 questions". 

13 - Celui qui vous redonne le sourire

Je vais prendre cette question au sens du “jeu-doudou”, parce que chercher un JdR humoristique sera vain. Qu'il s'agisse de Toon ou de Raoul, je n'ai pratiqué ces jeux qu'à la lecture et ne me vois pas réussir une session uniquement humoristique, fût-elle brève. Un moment amusant, voire franchement rigolo, peut par contre surgir dans n'importe quel univers (ou presque), à la faveur (ou la défaveur) d'un jet de dés calamiteux ou d'un dialogue avec un PNJ, par exemple.
Encore une fois, je m'égare. 
Je pourrais aussi considérer qu'une partie de JdR, quel qu'il soit, me redonne le sourire, tant cette activité m'est salutaire; mais ce serait une nouvelle pirouette (pourtant sincère). Je vais donc citer un jeu que j'avais adoré à sa sortie et que j'aimerais faire rejouer, quitte à modifier son système de jeu : Star Wars D6. Cette réponse est à forte teneur en nostalgie (assumée). 

14 - Celui qui utilise un accessoire fun

En voilà une question qui m'a fait me gratter la tête. J'ai plusieurs idées de réponses (le Jenga de Dread ou le disque magique de Légendes, par exemple) mais il s'agit de jeux que je ne possède pas : elles sont donc invalides. Je pourrais citer les dés en os (pas de panique, les vegans, c'est de l'imitation) que j'utilise pour la manne dans Würm, mais je ne suis pas sûr que cela réponde bien à la question et j'ai déjà cité cet excellent jeu dans ce questionnaire.
Je vais donc nommer le D30 acquis quand j'ai fait jouer à Tiers Age (qui doit être le seul de ma rôludothèque à utiliser cet accessoire), mais ne suis pas entièrement satisfait ce choix pas assez "fun" à mes yeux. 

15 - Celui dont vous adorez les cartes/plans

J'ai déjà salué le chouette travail d'Emmanuel Roudier sur une des questions de cet inventaire, mais ce qu'il a fait sur Barbarians of Lemuria est pour beaucoup dans l'appréciation que j'ai sur ce jeu (que je ne désespère pas de faire jouer un jour. L'édition française, produite par Ludospherik, boutique dont je ne dirais jamais assez de bien (notamment parce qu'on y trouve moult pépites d'occasion à des prix fort raisonnables, coucou les spéculateurs), est fortement recommandée, si je peux me permettre un coup de projecteur (et puis d'abord, j'écris ce que je veux sur mon blog).

16 - Celui dont vous adorez l’auteur/autrice

C’est l’instant “copinage” du questionnaire : les jeux de mon ami Olivier Legrand sont tous de petits bijoux, alliant simplicité et efficacité. Une des clefs de ces réussites est dans l’approche qu’il met dans ses jeux : émuler la fiction dont il s’inspire. Au-delà du simple copinage, c'est aussi une appréciation sincère des systèmes de jeu créés par Olivier que je souhaite mettre en avant. Limiter les jets de dés au strict nécessaire et laisser de la place à la narration, ça me va parfaitement.
Puisqu’il ne doit en rester qu’un et que j’ai vécu deux superbes chroniques avec ce jeu, je citerais donc La Terre des Héros

A suivre...

dimanche 28 novembre 2021

A pied, à cheval, en voiture...

Dans les jeux se déroulant sur la très intéressante période qu'est la Belle Epoque, les joueurs (et certains MJ aussi) peuvent avoir une idée limitée des moyens de transports disponibles. Dans le cadre de la campagne chronique série (bicéphale) Maléfices que je maîtrise, il m'a paru utile de produire une petite aide de jeu destinée à évoquer les transports parisiens en 1900 (c'est essentiellement dans la capitale que se déroulent les aventures que subissent vivent les personnages incarnés par mes joueurs).

La petite aide de jeu que je mets à votre disposition tient en deux pages (afin d'être rapidement consultable en cours de jeu par les joueurs) et présente un panorama (non exhaustif) des modes de transports à Paris en 1900. 

Image Wikipédia

Elle a été conçue pour Maléfices, mais pourra trouver sa place sur votre table de Crimes ou des As du Crime, par exemple.  Cliquez sur l'image pour télécharger l'aide de jeu. 

vendredi 26 novembre 2021

20 jeux - 20 questions (épisode 3)

Voici la suite de mes réponses au questionnaire "20 jeux - 20 questions". 

N'hésitez pas à vous prêter à l'exercice et à partager vos réponses, j'irai les lire avec le plus grand intérêt !

9 - Celui dont vous préférez un des dérivés

Au début des années 1990, je suis tombé, comme nombre de mes comparses de l'époque, dans la mode du World of Darkness. La locomotive Vampire : la Mascarade fut longtemps l'un des jeux-phares de notre groupe de joueurs. Les autres déclinaisons du Monde des Ténèbres ne reçurent jamais le même accueil : je fis une tentative assez foireuse sur Werewolf : the Apocalypse, fus déçu à la lecture de Wraith : the Oblivion et n'essayai même pas de comprendre Mage : The Ascension. L'utilisation ad nauseam du concept des clans/tribus/légions/etc. finit par me laisser sur le bord de la route. Je garde de nos dernières séances de Vampire le souvenir de parties où les joueurs étaient rarement ensemble dans la même pièce (clin d'œil à tous ceux qui ont eux aussi passé des heures à attendre ton tour de jeu dans un couloir de MJC) et où finalement, le concept de groupe passait au second plan (voire encore derrière). Et, pour être franc, l'un des aspects pour lesquels j'aime le JdR est justement le fait de jouer ensemble et non d'avoir le sentiment de lutter contre un système tout en se méfiant des autres joueurs (certains jeux de plateau remplissent très bien ce rôle, merci). 
Mais je m'égare (ou pas, d'ailleurs). Si vous êtes attentifs, vous aurez remarqué que je n'ai pas cité un des piliers du Monde des Ténèbres : Changeling : the Dreaming, qui est justement celui que je trouve le plus intéressant de tous, avec le recul. Je n'ai du y jouer qu'une ou deux fois, mais y retournerai bien volontiers. 

10 - Celui que vous auriez aimé écrire

Si je pouvais remonter dans le temps, je reprendrais le pitch de base d’In Nomine Satanis/Magna Veritas pour en faire un jeu “sérieux” (parce que, de mémoire, il y a quand même une grosse dose de déconnade dans ce diptyque) et exploiter les anges et les démons de façon plus subtile. Mais c’est sans doute du à mes souvenirs un peu confus de ce que proposait la première édition du jeu...et, après tout, ça ne dépendait que de moi de le mettre à ma sauce. 

11 - Celui dont vous parlez tout le temps

En ce moment, je parle évidemment des jeux auxquels je participe (ou que je maîtrise) en ce moment. Avec l'âge, je suis moins obsessionnel et j'arrive à ne pas tout rapporter à ce sujet, cela dit. Mes tablées actuelles tournant sur Maléfices et Würm, et comme j’ai déjà cité le premier, ce sera le formidable jeu d’Emmanuel Roudier qui sera ma réponse. Bourré de qualités, très inspirant, c’est une vraie découverte et un bol d’air salutaire que ce jeu. 

12- Celui que vous trouvez sous-estimé

J’ai gardé une grande affection pour James Bond 007, injustement oublié à mes yeux. Même si on peut discuter de la moralité du héros à l’origine de la franchise, ce jeu me semble émuler parfaitement la fiction qui l’inspire et, d’une façon plus générale, est parfait pour tout univers inspiré de films d’action (mais pas d’espionnage, tendance réaliste). 

A suivre...

mercredi 24 novembre 2021

20 jeux - 20 questions (épisode 2)

Voici la suite du questionnaire "20 jeux - 20 questions" et mes réponses.
N'hésitez pas à vous prêter à l'exercice et à partager vos réponses, j'irai les lire avec le plus grand intérêt !

5 - Celui de votre enfance/adolescence

Il s’agit sans doute de la question la plus facile de la liste : il s’agit de celui grâce auquel j’ai découvert le JdR : MEGA, dans sa première édition. Alors que la majorité des rôlistes de ma génération sont entrés dans le JdR via D&D, c’est ce hors-série de Jeux & Stratégies qui me fit découvrir ce loisir. 

6 - Celui qui vous fait pleurer

Voilà une question qui me pose problème. Faut-il chercher un jeu qui me provoque suffisamment d’émotion pour je verse une larme quand j’y joue ? Si c’est le cas, il n’y en aura pas et je ne me vois guère jouer régulièrement à un JdR qui me secoue à chaque fois au point de pleurer. J’ai joué (et fait jouer) nombre de scènes particulièrement émouvantes où les joueurs (et surtout les joueuses, d’ailleurs) avaient la larme à l’œil, mais ce n’est pas le but premier d’une session de JdR, à mon sens. 

Ou alors, dois-je chercher un jeu dont le traitement fut à ce point catastrophique qu’il me donne envie de me lamenter (mais pas au point de verser une larme, tout de même) ? Dans ce cas, j’ai une réponse facile : la quatrième édition de Berlin XVIII, ni faite, ni à faire, a saccagé un univers qui m’était cher (et ça fait partie des foulancements qui m’ont pratiquement fait renoncer... aux foulancements, justement).

7 - Celui qui vous a fait aimer un genre

Le jeu de rôle “historique”, sujet à des débats constructifs (ou pas, d’ailleurs) n’était pas, a priori, un genre que j’envisageais d’explorer quand j’étais un jeune rôliste. A l’époque, mes envies allaient plutôt vers l’épique et l’aventure. Après une lecture enthousiaste des Trois Mousquetaires, j’ai reçu le jeu du même nom. J’y ai peu joué, mais y reviendrais avec plaisir, dès que l’occasion se présentera. 

C’est donc Flashing Blades/Les Trois Mousquetaires qui répond à cette question. 

8 - Celui que vous avez fini par apprécier

Quand il est sorti (c'était dans un autre millénaire), La méthode du Dr Chestel faisait partie de ces jeux que j'ai laissé passer volontairement, parce que mes aspirations rôludiques étaient ailleurs et qu'il me semblait jouer la carte du bizarre pour le bizarre. Mais, comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent jamais d'avis (je l'ai toujours dit), j'ai mis la main sur un exemplaire de ce jeu il y a quelques années et, après l'avoir lu attentivement, cette fois armé d'une certaine maturité, lui ai trouvé de l'intérêt. Je ne peux promettre que je le maîtriserai un jour, mais il est clair qu'il est passé dans la catégorie des jeux que j'apprécie.

A suivre...

mardi 23 novembre 2021

Architeuthis Magazine (numéro 3)


Le numéro 3 du magazine trimestriel des éditions Posidonia est en kiosque depuis quelques jours et les abonnés ont reçu leur exemplaire. A l'occasion, j'évoquerai les deux précédents, qui doivent être disponibles en téléchargement gratuit, si je ne m'abuse. Notons également qu'il sort dans les temps, ce numéro étant celui de novembre 2021 (je viens juste de recevoir le Casus de septembre, soit dit en passant).

Côté mise en forme, ça s'améliore doucement. Si la mise en page et la qualité des illustrations peinent encore à rivaliser avec les poids lourds de la presse professionnelle, on constate une amélioration de ce côté-là. Ce troisième numéro donne en tout cas l'impression que le magazine a trouvé son identité graphique et c'est appréciable. Il est plus léger que le précédent (70 pages contre 106) et l'édito explique que cela est du à la pénurie de papier. A mon humble avis, il aurait été possible de gagner de la place en réduisant la taille de certains textes.

La tempête dans un verre d'eau polémique induite par l'article sur l'économie du JdR (dans le numéro 2) n'a pas donné lieu à un droit de réponse. Tant pis ou tant mieux ? 

Quelques articles occupent la première partie, mais en moins grande partie que sur les numéros précédents. Il est cette fois question des soirées-enquêtes, des jeux de rôle sur le sport (pourquoi pas, mais je crains de n'être pas client), une interview sur les livres-jeux, puis du JdR Milites Limitum, consacré aux armées romaines et que je découvre à l'occasion.

Côté scénarios, on est gâtés, puisqu'il y en a quatre dans ce numéro. Je rappelle que la ligne éditoriale affichée par Architeuthis est de privilégier les jeux de rôle francophones dans cette section du magazine.

Le premier scénario, "Tigres et renards" est prévu pour Les Terres de Matnak et m'a semblé assez court, surtout si on le compare à ceux publiés dans les derniers Casus, que je trouve particulièrement épais. Un peu de légèreté est bienvenue, à mon sens, surtout s'il s'agit de faire découvrir un jeu. Et puis, n'oublions pas qu'en jeu, il est fréquent qu'un scénario a priori simple se complexifie au gré des choix des PJ.

Le scénario Maléfices horreur fantastique et sombre sorcellerie a été commis (une nouvelle fois) par votre serviteur. Je ne suis pas peu fier de le voir publié, d'autant plus qu'il représente un chouette souvenir de partie. On me dit dans l'oreillette que le numéro 4 contiendra encore un scénario de mes petites mains, mais pour un autre jeu.

Le scénario suivant, "Vengeance Maritime" est motorisé avec le Dcartes system, proposé justement dans ce numéro du magazine (et le précédent). Cela dit, il peut facilement être utilisé avec un certain jeu qui sent le soufre ou un autre plein de tentacules, si on croit l'encadré. 

Le scénario Ynn Pryddein est le gros morceau de ce numéro. On pouvait s'y attendre, puisque le jeu est édité chez Posidonia. L'ennui, c'est que ce jeu n'est pas encore sorti et que les contributeurs n'ont reçu qu'un pdf (non exempt de coquilles, soit dit en passant). Autre bémol : les fiches des pré-tirés, en annexe, consomment la bagatelle de 7 pages. 

Malgré le fait qu'il soit un peu plus léger que les précédents, ce numéro me semble montrer que le pari est gagné, pour ce magazine. Je n'ai pas les chiffres des ventes, cela dit. En tout cas, il semble avoir trouvé son ton et son identité visuelle. Prochain numéro en février, normalement. 

lundi 22 novembre 2021

20 jeux - 20 questions (épisode 1)

Comme chaque année, dans pas mal de domaines, il existe des petits défis plus ou moins sympathiques. Je me suis laissé tenter par ces 20 questions concernant mes activités et affinités rôludiques et vous en délivre les réponses en plusieurs épisodes. 

1 - Le dernier jeu auquel vous avez joué

Alors, là, j’ai plusieurs sous-réponses : s’il s’agit du dernier jeu auquel j’ai joué en tant que joueur, il s’agirait de L’Anneau Unique (mais c’était en ligne) ou de La Terre des Héros (mais c’était il y a longtemps). De l’autre côté de l’écran, je pourrais mentionner la partie sur forum de Berlin XVIII, que j’ai en cours depuis plus de deux ans, mais je vais choisir la dernière partie de jeu de rôle sur table à laquelle j’ai participé (et donc maîtrisée) : il s’agira donc de Maléfices.

2 - Celui avec votre règle de jeu préférée

L’âge aidant, je me tourne de plus en plus vers des systèmes légers, soit par paresse intellectuelle, soit parce que je fais partie de ces MJ (et joueurs) qui préfèrent la narration à la mécanique. A ce titre, les règles de Trucs Trop Bizarres me vont comme un gant (oui, cette formule est étrange). Ce jeu étant une réponse à une autre question de cette liste, je vais m’en sortir par une pirouette (ce ne sera pas la dernière de ce questionnaire) : Star Six, la mini-motorisation de Star Wars proposée par l’ami Olivier Legrand, m’a juste donné envie de me replonger dans cet univers. 

3 - Celui que vous avez le plus offert

Je n’offre que rarement un JdR, parce que c’est à mon sens un cadeau très personnel et aussi parce qu’offrir un JdR signifierait une demande à celui qui le reçoit (dans le sens où “Tiens, rendez-vous samedi prochain, tu nous feras jouer !”). J'offre plus volontiers des jeux de plateau, cela dit. Le seul que j’ai donné plus d’une fois est Trucs Trop Bizarres, dont j’avais fait imprimer plusieurs exemplaires et que j’ai distribué à ma fille aînée (parce qu’elle avait contribué à l’illustrer) et au fils d’un ami (sans doute le fan numéro un de ce jeu).

4 - Celui dont l’univers vous reste en tête

Impossible pour moi de ne pas citer la Terre du Milieu, qui fut l’une de mes portes d’entrée dans le monde du JdR (s’il n’y avait pas eu la lecture du “Seigneur des Anneaux”, je serais sans doute passé à côté de ce loisir). Alors, comme il s’agit sans doute de la meilleure déclinaison rôludique commerciale de cet univers, je vais citer L’Anneau Unique, malgré ses règles que je trouve un brin trop lourdes (mettons ça sur le compte de la paresse intellectuelle, ou d'une attirance indéniable vers la narration, au choix)

A suivre...

De retour en ligne

Longtemps, j'ai bloggé pour parler (surtout) de cinéma (ça se passait  ici). Ce fut une belle expérience, mais cependant très chronophage. Et, surtout, s'astreindre à visionner, puis critiquer des films, a fortiori ceux reçus fraîchement lors de leur sortie, c'est usant : à force, il devient difficile d'apprécier un long métrage sans lui chercher des poux dans la tête. 

Il me parut plus sage de poser le vélo et de souffler un peu. Mais on ne se refait pas. J'ai craqué, me revoilà dans un nouveau blog, cette fois dirigé vers mes hobbies principaux. On va donc parler jeu de rôle (beaucoup), jeu de plateau (parfois) et sûrement d'autres sujets satellites (ou pas). 

Soyez donc les bienvenus (et bienvenues) dans ces lieux. La peinture n'est pas encore sèche, mais c'est ouvert !