Voici la suite de mes réponses au questionnaire "20 jeux - 20 questions".
N'hésitez pas à vous prêter à l'exercice et à partager vos réponses, j'irai les lire avec le plus grand intérêt !
9 - Celui dont vous préférez un des dérivés
Au début des années 1990, je suis tombé, comme nombre de mes comparses de l'époque, dans la mode du World of Darkness. La locomotive Vampire : la Mascarade fut longtemps l'un des jeux-phares de notre groupe de joueurs. Les autres déclinaisons du Monde des Ténèbres ne reçurent jamais le même accueil : je fis une tentative assez foireuse sur Werewolf : the Apocalypse, fus déçu à la lecture de Wraith : the Oblivion et n'essayai même pas de comprendre Mage : The Ascension. L'utilisation ad nauseam du concept des clans/tribus/légions/etc. finit par me laisser sur le bord de la route. Je garde de nos dernières séances de Vampire le souvenir de parties où les joueurs étaient rarement ensemble dans la même pièce (clin d'œil à tous ceux qui ont eux aussi passé des heures à attendre ton tour de jeu dans un couloir de MJC) et où finalement, le concept de groupe passait au second plan (voire encore derrière). Et, pour être franc, l'un des aspects pour lesquels j'aime le JdR est justement le fait de jouer ensemble et non d'avoir le sentiment de lutter contre un système tout en se méfiant des autres joueurs (certains jeux de plateau remplissent très bien ce rôle, merci).
Mais je m'égare (ou pas, d'ailleurs). Si vous êtes attentifs, vous aurez remarqué que je n'ai pas cité un des piliers du Monde des Ténèbres : Changeling : the Dreaming, qui est justement celui que je trouve le plus intéressant de tous, avec le recul. Je n'ai du y jouer qu'une ou deux fois, mais y retournerai bien volontiers.
10 - Celui que vous auriez aimé écrire
Si je pouvais remonter dans le temps, je reprendrais le pitch de base d’In Nomine Satanis/Magna Veritas pour en faire un jeu “sérieux” (parce que, de mémoire, il y a quand même une grosse dose de déconnade dans ce diptyque) et exploiter les anges et les démons de façon plus subtile. Mais c’est sans doute du à mes souvenirs un peu confus de ce que proposait la première édition du jeu...et, après tout, ça ne dépendait que de moi de le mettre à ma sauce.
11 - Celui dont vous parlez tout le temps
En ce moment, je parle évidemment des jeux auxquels je participe (ou que je maîtrise) en ce moment. Avec l'âge, je suis moins obsessionnel et j'arrive à ne pas tout rapporter à ce sujet, cela dit. Mes tablées actuelles tournant sur Maléfices et Würm, et comme j’ai déjà cité le premier, ce sera le formidable jeu d’Emmanuel Roudier qui sera ma réponse. Bourré de qualités, très inspirant, c’est une vraie découverte et un bol d’air salutaire que ce jeu.
12- Celui que vous trouvez sous-estimé
J’ai gardé une grande affection pour James Bond 007, injustement oublié à mes yeux. Même si on peut discuter de la moralité du héros à l’origine de la franchise, ce jeu me semble émuler parfaitement la fiction qui l’inspire et, d’une façon plus générale, est parfait pour tout univers inspiré de films d’action (mais pas d’espionnage, tendance réaliste).
A suivre...
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