Côté mise en forme, ça s'améliore doucement. Si la mise en page et la qualité des illustrations peinent encore à rivaliser avec les poids lourds de la presse professionnelle, on constate une amélioration de ce côté-là. Ce troisième numéro donne en tout cas l'impression que le magazine a trouvé son identité graphique et c'est appréciable. Il est plus léger que le précédent (70 pages contre 106) et l'édito explique que cela est du à la pénurie de papier. A mon humble avis, il aurait été possible de gagner de la place en réduisant la taille de certains textes.
La tempête dans un verre d'eau polémique induite par l'article sur l'économie du JdR (dans le numéro 2) n'a pas donné lieu à un droit de réponse. Tant pis ou tant mieux ?
Quelques articles occupent la première partie, mais en moins grande partie que sur les numéros précédents. Il est cette fois question des soirées-enquêtes, des jeux de rôle sur le sport (pourquoi pas, mais je crains de n'être pas client), une interview sur les livres-jeux, puis du JdR Milites Limitum, consacré aux armées romaines et que je découvre à l'occasion.
Côté scénarios, on est gâtés, puisqu'il y en a quatre dans ce numéro. Je rappelle que la ligne éditoriale affichée par Architeuthis est de privilégier les jeux de rôle francophones dans cette section du magazine.
Le premier scénario, "Tigres et renards" est prévu pour Les Terres de Matnak et m'a semblé assez court, surtout si on le compare à ceux publiés dans les derniers Casus, que je trouve particulièrement épais. Un peu de légèreté est bienvenue, à mon sens, surtout s'il s'agit de faire découvrir un jeu. Et puis, n'oublions pas qu'en jeu, il est fréquent qu'un scénario a priori simple se complexifie au gré des choix des PJ.
Le scénario Maléfices horreur fantastique et sombre sorcellerie a été commis (une nouvelle fois) par votre serviteur. Je ne suis pas peu fier de le voir publié, d'autant plus qu'il représente un chouette souvenir de partie. On me dit dans l'oreillette que le numéro 4 contiendra encore un scénario de mes petites mains, mais pour un autre jeu.
Le scénario suivant, "Vengeance Maritime" est motorisé avec le Dcartes system, proposé justement dans ce numéro du magazine (et le précédent). Cela dit, il peut facilement être utilisé avec un certain jeu qui sent le soufre ou un autre plein de tentacules, si on croit l'encadré.
Le scénario Ynn Pryddein est le gros morceau de ce numéro. On pouvait s'y attendre, puisque le jeu est édité chez Posidonia. L'ennui, c'est que ce jeu n'est pas encore sorti et que les contributeurs n'ont reçu qu'un pdf (non exempt de coquilles, soit dit en passant). Autre bémol : les fiches des pré-tirés, en annexe, consomment la bagatelle de 7 pages.
Malgré le fait qu'il soit un peu plus léger que les précédents, ce numéro me semble montrer que le pari est gagné, pour ce magazine. Je n'ai pas les chiffres des ventes, cela dit. En tout cas, il semble avoir trouvé son ton et son identité visuelle. Prochain numéro en février, normalement.
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