jeudi 19 décembre 2024

Archéorôludisme : Casus Belli n°32

Mine de rien, on s'approche de la fin de cette séance d'archéorôludisme casusienne, puisque j'avais annoncé que j'irai jusqu'au numéro 38, les autres numéros ayant déjà fait l'objet de chouettes recensions par d'autres intervenants.



Alors, quoi de neuf, dans ce numéro 32 du deuxième trimestre 1986 ? Les précédents regorgeaient déjà de nouvelles rubriques, témoignant de la créativité à fond les ballons de l'époque. Celle-ci ne se dément pas, même si le "format Casus" est dorénavant bien installé. C'est dans cet opus qu'on voit débarquer deux mascottes sorties de la plume du grand Roland Barthélémy : Joe Casus et Anabella Belli, présents à l'édito, au courrier, aux nouveautés et qui se baladent dans le magazine comme s'ils étaient chez eux (et d'ailleurs, ils sont chez eux).

Le magazine s'ouvre avec un compte-rendu du premier Salon des Jeux de Réflexion (au CNIT), annoncé dans le numéro précédent. On y apprend notamment que le record de la plus longue partie de JdR a été battu, et que c'est Rêve de Dragon qui servit de support à ce record. Un Tableau d'honneur liste les meilleurs joueurs et MJ (cela dut être très subjectif), ainsi que les vainqueurs des tournois de wargames. Viennent ensuite les colonnes consacrées aux manifestations à venir et aux clubs, ainsi qu'un article de Duccio Vitale, râlant au sujet de l'organisation des tournois de wargames. 

L'actualité de ce numéro est essentiellement la traduction du Manuel des Joueurs d'AD&D,  qui a droit à un encadré (c'est dire qu'il s'agissait d'un événement) derrière lequel on peut signaler d'autres arrivées notables, comme Paranoïa, Empires et Dynasties ou l'arrivée d'Hexagonal qui annonce la traduction de quelques jeux FGU, dont Flashing Blades (qui deviendra Les trois mousquetaires), Bushido (qui gardera son titre) ou Space Opera (qui ne sera finalement jamais traduit). 
Dans la rubrique consacrée aux magazines, sont évoqués des grands classiques comme Dragon ou White Dwarf, mais aussi le numéro 3 de Dragon Radieux, qui se professionnalise doucement.

Vient ensuite une courte interview de Steve Jackson (l'anglais, pas l'américain) et Ian Livingstone, les fondateurs de Games Workshop, clamant haut et fort que D&D est leur jeu préféré, puis la rubrique What's your game, qui grouille d'informations sur le jeu outre-Manche et déplore que les médias s'en prennent encore au jeu de rôle. Cela ne fait pourtant que commencer. 

La rubrique Inspi évoque quelques BD notables, puis parle de film, avec deux coups de cœur cinéma  : Highlander, qui a droit à une page complète et... Out of Africa (oui, le rôliste a un cœur !). Pour les bouquins, on est servis : deux pages complètes de recommandations, qui n'ont pas toutes marqué les mémoires, puis la suite du panorama de la fantasy, qui évoque enfin Le Seigneur des Anneaux.

Dans les Têtes d'Affiche, il y a pléthore de belles sorties : La Compagnie des Glaces (chez Jeux Actuels), Bitume, en auto-édition par Croc (qui a droit à sa photo). Un article met ensuite en parallèle l'incontournable AD&D et L'Œil Noir : l'issue du match (joué d'avance, à l'époque) conclut que l'Œil Noir est tout indiqué pour débuter dans le JdR mais mérite plus que cela, tandis qu'AD&D est un parfait deuxième jeu. Avec le recul, on se rend compte que le JdR teuton n'a jamais vraiment fait d'ombre à l'éléphant dans la pièce. 
Les pages suivantes contiennent un article emphatique sur Rêve de Dragon, qui n'hésite cependant pas à rappeler la complexité de ses règles (ah, l'Indice de Sustentation !). La Gazette galactique propose une aide de jeu pour MEGA (dont la deuxième édition sortira fin avril) consacrée aux armes et au transit, ainsi qu'un min-scénario du regretté Pierre Lejoyeux. 

Le pont fortifié est le nouvel opus de la rubrique Bâtisses et Artifices, et offre plusieurs pistes de scénarios, suivi juste après part les créatures de Devine qui vient dîner ce soir, proposées par des lecteurs. L'article suivant est plutôt rigolo et s'interroge (sur le ton de l'humour) sur l'affolante mortalité des monstres dans les donjons. Comment se fait-il qu'il reste des monstres (la réponse en image, ci-dessous) ?



Le Dis Monsieur de ce numéro est consacré à Régis Loisel (excusez du peu), avec le Givrain Noir, puis ce sont les scénarios : Rêves de la Lune Bleue pour Rêve de Dragon (par Denis Gerfaud lui-même), Les prisonniers du Destin, pour AD&D/D&D (mais le MD devra se débrouiller pour la partie technique de ce scénario entre deux itérations), puis une aventure solo, romantique et mystérieuse. 

L'Enfer du décor (la BD du numéro) évoque sur deux pages la semaine d'un MJ, puis la rubrique Sur un plateau décortique Junta (un de ces jeux où on peut perdre des potes), avant de laisser la place à la Ludotique, suivie par la rubrique (toute neuve) Métalliques, consacrée aux figurines Citadel exploitant la licence du Seigneur des Anneaux

La rubrique wargames est plus maigre qu'à l'accoutumée, mais propose tout de même un scénario pour Empire, un article sur Opération Market Garden (un jeu en double aveugle consacré à la bataille d'Arnhem en 1944), un article-cri du cœur en faveur du jeu de guerre, puis un nouvel article consacré à Air Force, agrémenté des caractéristiques d'un avion français, dont nombre de lecteurs apprirent sans doute le nom dans ces pages : le Dewoitine D520. Cette partie se conclut par un scénario (simple) pour Squad Leader. 

Et le magazine se conclut avec une nouvelle (més)aventure de Kroc-le-bô : mine de rien, ce personnage est devenu un classique instantané. 

A très bientôt pour une nouvelle séance nostalgique !

mardi 17 décembre 2024

Nouvelles du fond

Entre deux retours dans le passé rôludique, voici un petit flash infos : 

- Celles et ceux que l'arrêt prochain de la gamme Würm laisse pleins de désarroi peuvent se consoler avec le premier roman de l'ami Emmanuel Roudier, Panthère Pâle, qui prend place dans l'univers du jeu. Nul doute qu'il regorge d'inspirations pour de futures aventures. C'est en vente sur un certain site en ligne ou directement auprès de l'auteur (et, dans ce cas, il est possible de se faire dédicacer son livre, ce qui est un peu classieux, non ?).

- Si vous avez envie de vous offrir un livre en impression à la demande (je songe notamment à un certain JdR amateur), une promo Lulu vous permettra d'économiser 15 %. Le code promotionnel à saisir est FESTIVITY15 et expire dans quelques jours. On se dépêche !

- Si vous avez contribué au sauvetage de Jeu de Rôle Magazine (il reste de la presse rôludique en Fance, pour...combien de temps encore ?), le numéro 66 devrait être disponible dans votre "butin numérique". J'ai bien dit "devrait". 

- Chez Arkhane Asylum Publishing, l'éditeur au gros catalogue, il est possible de commander le livre de base de Blade Runner, ainsi que la boîte de Twilight 2000, ainsi que de précommander l'adaptation rôludique de The Walking Dead. Rien de neuf du côté de Maléfices, par contre...

A bientôt !

dimanche 15 décembre 2024

Mystères à Whitby, épisode 10, deuxième partie

La très belle série Trucs Trop Bizarres à laquelle je participe en tant que joueur, Les Mystères de Whitby, a connu tout récemment un nouvel épisode prolongeant le précédent. De fait, la troisième saison comprendra cinq épisodes au lieu des quatre habituels. Le récit de ce deuxième dixième épisode (ça va, vous suivez ?) est disponible ici, tout comme un bref récit de ce qui est arrivé à Mike, le personnage que j'incarne, entre les deux parties de ce volet. 

J'ai coutume de dire que les gens heureux n'ont pas d'histoire : ce bon vieux Mike est en pleine tourmente, comme vous le verrez en lisant ce journal. Ce document fera l'objet d'une compilation (c'est en cours) que je publierai à la fin de la série. Cela pourra peut-être inspirer des Meneurs de Jeu. En tout cas, une chose est sûre : cette série aura été l'une des plus intenses que j'ai pu jouer et aura prouvé que Trucs Trop Bizarres, qui visait initialement un public de jeunes joueurs, peut satisfaire de vieux routards du JdR !

 A bientôt, du côté de Whitby !

mercredi 11 décembre 2024

Archéorôludisme : Casus Belli n°31

Repartons au premier trimestre 1986 pour passer en revue le numéro 31 de Casus Belli. Avec ce numéro, Casus Belli devient le "premier magazine des jeux de simulation", alors qu'il était jusqu'à présent "le magazine des jeux de simulation". La subtilité m'était passée au-dessus de la tête à l'époque : c'est à cette période que les titres fleurissent, dans la presse "pro". Dragon Radieux sort alors sont numéro 2,  après un premier opus "artisanal". Ce numéro 31 marque aussi la fin des "dos carrés" de Casus Belli, qui adopte alors une reliure agrafée. 

Illustration personnelle

Dans l'édito et le calendrier, il est fait mention du CNIT (pour Centre des nouvelles industries et technologies, qui hébergeait à l'époque nombre de salons divers) où se va se dérouler le premier salon des jeux de réflexion ou la deuxième convention des jeux de simulation. Notre hobby s'ouvre au grand public (les "touristes" de l'édito). Il faut dire que ça fourmille, tant du côté des manifestations que des clubs. Et que dire des nouveautés annoncées ? Ce qui est marquant à l'époque est aussi la profusion de magazines qui sortent : 

Une interview de Jean-Pierre Pécau (auteur de L'Ultime Epreuve et La Compagnie des Glaces) dont apprend qu'il déteste Tolkien et qu'il se réjouit de la panique morale qui sévit de l'autre côté de l'Atlantique, parce que ça pourrait faire connaître le JdR au grand public (hum). Mais c'est la rubrique Inspirations, et en particulier l'inspi-bouquin qui put attirer pas mal d'attentions : une rétrospective "Toute la Fantasy" y occupe...une page et demie, mais représente une belle synthèse des classiques du genre, par Roland C. Wagner. 

C'est ensuite les Têtes d'Affiche qui évoquent des jeux comme Sherlock Holmes Detective Conseil, l'énigmatique Sandman ou le très étrange Nil, que Pierre Rosenthal peine à classer entre JdR, wargame et jeu de simulation (on apprend d'ailleurs qu'il existe une ligne téléphonique ouverte 24 heures sur 24 pour répondre aux questions soulevées par ce jeu !).

La rubrique Sur un Plateau déboule ensuite avec deux pages consacrés à Baston (qui mériterait une ré-édition, si vous voulez mon avis), le "jeu qui craint". Là aussi, c'est toute une époque...

Deux aventures en solo suivent, l'une pour l'Œil Noir, l'autre purement textuelle et s'aventurant sur la thématique du polar noir. C'est aussi dans ce numéro qu'est propos un concours d'écriture d'aventure solo, justement.
Deux modules/scénarios occupent la section dédiée de ce magazine avec les deux incontournables de la catégorie (à l'époque) : AD&D (avec La compagnie du bout du monde, par Denis Beck, qui va devenir un des piliers de cette rubrique) et L'Appel de Cthulhu, avec Le léopard et le vent. 

La rubrique Bâtisses et Artifices présente la teinturerie, en en faisant le décor d'un scénario pour deux personnages, sans choisir un système. Evidemment, on pense avant tout à AD&D, mais d'autres propositions sont suggérées, telles que l'Œil Noir ou l'Ultime Epreuve. Comme on le voit, c'est donc bien plus que deux scénarios que contient ce numéro. 

Juste après Devine qui vient dîner ce soir, Casus Belli inaugure la rubrique "Dessine moi un monstre" permet à Cabanes de nous offrir la racleuse des vignes. Dans les numéros suivants, de grands noms de la BD viendront proposer au lectorat casusien des créatures sorties de leur imagination : sur la base de l'illustration proposé par l'artiste, les rédacteurs de Casus viendront mettre un peu de JdR, prouvant une nouvelle fois l'effervescence créatrice de l'époque (mais je suis sans doute nostalgique).

Après une page d'objets magiques (la rubrique Barditurique), on assiste, mine de rien aux premiers pas d'un futur monument du JdR. En effet, L'enfer du décor propose une BD de Chevalier et Ségur, mettant en scène un héros qui va bientôt aoir une place à part : c'est la première fois qu'on rencontre le légendaire Kroc-le-bô.

Illustration personnelle

Le sympathique souffre-douleur laisse la place à la Ludotique avec deux pages consacrées à un événement (décidément !) : Ultima IV. Ce "jeu de rôle" sur Apple présentait un prix prohibitif à l'époque avec ses quatre faces de disquette et ses graphismes qui feraient hurler de rire n'importe quel gosse d'aujourd'hui, mais nous fûmes nombreux à saliver devant ce qui était à l'époque une prouesse technique. 
Juste après, la partie wargame du magazine propose des articles sur Air Force, puis Fall of France qui évoque la défaite de 1940 et se permet d'illustrer son propos avec une photo de la Wermacht défilant sur les Champs-Elysées (ce qui fut longtemps un sujet sensible). 

Avant de refermer ce numéro extrêmement riche, nous avons droit à une nouvelle page de BD consacrée à Kroc-le-bô. Combien d'entre nous se souviennent de la réplique "Jeu troll ?" ? 

Illustration personnelle

Enfin, ce numéro propose un poster (vous savez, le truc en papier qu'on pouvait punaiser dans nos chambres d'ado), de Florence Magnin. La classe, non ?

A très bientôt pour la suite de ce retour vers le passé rôludique !



mercredi 4 décembre 2024

Archéorôludisme : Casus Belli n°30

Continuons le voyage dans le temps avec les vieux numéros de Casus Belli, dans sa première incarnation. En décembre 1985, paraît le numéro 30 du magazine. La couverture en est signée de Thierry Ségur, qui devient un des pinceaux récurrents du magazine.  

Illustration personnelle

Les 70 pages de cet opus sont bien remplies et suivent maintenant une formule bien installée, où les nouveautés se font une place tout doucement : ce numéro 30 voit arriver une Tribune, la rubrique Bâtisses et Artifices, ainsi que la moins convaincante Une journée à la rédaction.

C'est le calendrier des manifestations à venir et le compte-rendu de celles passées qui ouvre le journal, suivi par les Nouveautés, qui n'annonce pas grand chose, le numéro 29 et le 30 se suivant de très peu (ça arrivait, autrefois !). Après les colonnes consacrées aux clubs, vient la Tribune annoncée en exergue. Elle est écrite par François Nedelec qui évoque la croisade de certains parents américains contre le JdR et plus précisément D&D, qu'il n'épargne pas, étrillant son poids majeur dans le paysage rôludique de l'époque et sa tendance à y favoriser le combat. 

Vient ensuite What's your Game ?, la rubrique consacrée au JdR d'outre-Manche, où Graham Staplehurst et de Trevor Mendham évoquent le Games Day, la plus grande convention de jeu du monde (sic !), où se mêlent infos et potins. La rubrique Inspirations est réduite dans ce numéro, mais évoque tout de même le roman Hrolf Kraki, que nombre d'entre nous découvrirent à cette occasion, je crois. Puis vient une page de Denis Gerfaud censée être une interview mais qui adopte un style fantaisiste (voire expérimental).

Les Têtes d'Affiches épluchent des sorties comme Oriental Adventures, L'Oeil Noir ou Star Frontiers, excusez du peu, avant de laisser place à un article sur les jeux de l'apocalypse. Non, le fameux courant PbtA n'est pas encore né (ni même imaginé) : il s'agit de la partie wargames du magazine, avec des critiques de plusieurs jeux (The third World War, Peter The Great), des aides de jeux (pour Amirauté) et à un index des wargames qui furent l'objet d'articles dans les numéros précédents. Deux scénarios Squad Leader sont également proposés, avant un article sur Conquête Stellaire, un jeu de colonisation stellaire, édité par Avalon Hill (qui annonce des parties de 4 à 6 heures).

Il est à noter que ce numéro, comme plusieurs autres, proposait carrément un wargame en encart (1812), avec sa règle, sa carte et ses pions (à découper) : je ne suis pas sûr qu'on ait bien mesuré, à l'époque, la qualité de l'offre. A la même période, d'ailleurs, le vénérable Jeux & Stratégie proposait souvent des jeux complets en encart et ceux-ci avaient un véritable intérêt. 

Vient ensuite la Ludotique, qui décrit es jeux sorits sur Apple, Amstrad CPC 464 ou MO5 : vous souvenez-vous de ces micro-ordinateurs ? Une dernière minute évoque la sortie d'Ultima IV, fortement conseillé, pour lequel il faut...64 kilo-octets sous le capot de son Apple pour jouer (bigre !). 

La rubrique Devine qui vient dîner propose quelques objets magiques qui ont pu gâcher l'existence de quelques personnages. J'avoue que je me souviens surtout de l'illustration (de saison) qui les accompagnait, signée de D. Guiserix. 


Illustration personnelle

Vient ensuite La Cage aux Fioles (qui propose quelques potions plus amusantes qu'efficaces) et L'apologie du Paladinat, une nouvelle d'ambiance, dirons-nous, avant la BD en deux pages Une journée à la rédaction annoncée plus haut. 

Un article consacré à The Morrow Project détaille notamment les règles consacrées aux armes à feu dans ce jeu post-apocalytique extrêmement réaliste. Enthousiaste, l'auteur attend avec impatience les suppléments à venir pour ce jeu édité par Timeine et publié sous licence par Flying Buffalo. 
C'est dans ce numéro qu'on inaugure la rubrique Bâtisses et Artifices, avec la description d'une ferme fortifiée, plutôt bien vue (même si l'auberge décrite dans le précédent numéro aurait pu être le premier opus de la dite rubrique). C'est d'un de ses plus beaux opus (à mon sens), réaliste et inspirant : les propositions de scénarios m'avaient donné quelques idées que j'exploitai plus tard. Puis, c'est la description d'Hidekura, une cité médiévale japonaise, qui forme également une très chouette aide de jeu. 

Ce numéro propose trois scénarios :  Le Mystère Egyptien pour Maléfices, La forêt des Sentinelles Mortes pour Rêve de Dragon et Une histoire de fous pour AD&D.Le Mystère Egyptien fait partie des classiques de Maléfices. Cependant, on ton et son inspiration sont plus à chercher dans la veine "Adèle Blanc-Sec" et il peut ne pas séduire toutes les tablées. L'ayant fait (re)jouer il y a quelques années, je lui avais donné une suite qui donna quelques sueurs froides à mes joueurs. 

En (re)lisant les deux autres scénarios, j'ai pu mesurer leur qualité, aussi classiques puissent-ils paraître aujourd'hui. Accessoirement, les scénarios publiés dans Casus Belli, à cette époque ont forgé en grande partie ma façon de concevoir les miens. 

Terminons cette recension avec une annonce, glissée entre deux de ces scénarios, et qui propose la créations d'un fichier national des joueurs de jeu de rôle. Cela fera sans doute sourire celles et ceux qui, aujourd'hui, utilisent d'autres outils (réseaux sociaux et plates-formes dédiées) pour se trouver et partager des moments ludiques. 


Illustration personnelle

A bientôt pour un autre voyage en nostalgie rôludique !

Nouvelles du fond

Il n'y a pas que l'archéorôludisme, sur ce blog. De temps en temps, je remonte quelques nouvelles intéressantes sur notre hobby. En voici une tournée.

- Les prochains suppléments pour Würm seront hélas les derniers pour cette gamme. Même si un jeu de rôle ne meurt jamais, c'est toujours triste et, dans le cas de ce jeu qui m'est cher, étonnant d'arrêter une si chouette gamme. Black Book Editions nous proposera donc bientôt, en financement participatif (évidemment) une boîte de découverte (oui, c'est étrange) et un supplément permettant d'ouvrir de nouvelles façons de jouer à Würm (en y intégrant des complots, en ne jouant qu'avec un seul joueur ou en jouant des loups, c'est dire la variété de la proposition). Tout cela arrivera en début d'année. 

- Toujours chez BBE, le livre de base de Chroniques Oubliées Fantasy est disponible gratuitement en pdf. Sans doute est-ce un cadeau de Noël avant l'heure, ou une façon de relancer une gamme.

- Chez BBE toujours, le prochain supplément Cats ! La Mascarade sera incessamment en financement participatif et aura pour théâtre des opérations les USA. Et juste après, ce jeu (dont le destin ne cesse de m'étonner) sera traduit en anglais et la campagne de financement sera cette fois portée sur Kickstarter. 

- Concluons avec une news qui aura peut-être un impact sur les foulancements à venir : les plates-formes Ulule et KissKissBankBank vont fusionner et ne plus former qu'une seule structure. En réalité, la première acquiert la seconde (qui appartenait à la Banque Postale, en déficit, ceci expliquant sans doute l'opération) J'ai l'impression que l'une de ces deux entreprises va perdre un peu de son âme, mais après tout, je ne me sens pas vraiment concerné

A bientôt pour d'autres nouvelles rôludiques !