Les abonnés à Architeuthis ont reçu (ou c'est en cours) le sixième numéro de ce magazine (celui d'août-octobre 2022, hum), dont la couverture est assez jolie, à mon goût. Passons un peu de temps à éplucher son contenu, si vous le voulez bien. Dans ce numéro, le magazine des poulpes rôlistes, puisqu'il se définit ainsi, affiche 64 pages au compteur, soit un tout petit peu plus que le numéro précédent.
En jetant un œil à la rubrique "Abonnement", on apprend que l'aventure s'arrêtera au numéro 8, sans doute pour honorer la promesse faite lors du foulancement, puisqu'un palier permettait un abonnement pour 8 numéros. Même s'il est difficile d'être surpris, c'est toujours douloureux de voir un titre de presse s'éteindre.
Mais, pour l'instant, examinons ce numéro tout frais sorti de l'imprimerie. Les premières pages sont consacrées aux prix rôlistes attribués ces derniers mois et ne sont pas forcément lisibles, sauf si vous adorez les camemberts et les chiffres. Passons tout de suite aux rubriques suivantes, c'est-à-dire les entretiens qui permettent de rencontrer des acteurs du monde rôliste (ceux aux commandes du GPS rôliste et un correcteur).
Rayon scénarios, il y en a trois dans ce numéro. le premier (et le plus gros) est un scénario pour Ynn Pryddein, par l'auteur du jeu. Seul hic : le jeu qui l'exploite n'est toujours pas sorti, et commence à afficher un certain retard, pour ne pas dire un retard certain.
Vient ensuite un scénario B.I.A., commis par votre serviteur, qui m'a bien pris la tête lors de sa conception, et un troisième plus court, pour Chronique d'Outre-monde, par Vieux Geek himself. Même si ce dernier scénario a une fraîcheur bienvenue, j'aurais bien aimé une présentation du jeu pour lequel il est conçu (parce que, pour moi, c'est le nom d'un magazine du précédent millénaire) et qu'il ait une cohérence esthétique avec le reste (sa police est différente et ses illustrations sont...artisanales, pour être poli).
Vient ensuite une aide de jeu géographique pour Nindobutsu, le JdR publié dans les numéros précédents, plein d'animaux ninjas et, pour terminer, la page d'accroches-en-une-phrase.
On peut reprocher au magazine les mêmes défauts que lors de ses précédents numéros (un manque d'unité graphique, une tendance au remplissage), mais sa sincérité est là, c'est déjà ça.
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