Pour la première fois de son existence, le magazine des éditions Posidonia accuse un retard à la publication : la faute à la pénurie de papier ? Est-ce pour signifier qu'il entre dans la cour des grands (coucou Casus Belli) ?
Trêve de plaisanterie, faisons rapidement le tour de ce numéro, qui contient seulement 56 pages, avec une très chouette couverture (toutes ne m'avaient pas convaincu, jusque là). Est-ce seulement du à la pénurie de papier ou cela augure-t-il d'autre chose ? Je suis prêt à parier qu'étant donné le prix (inchangé) du magazine et sa pagination réduite, ça va sans doute râler. En lisant l'éditorial, on apprend aussi que c'est le dernier numéro à paraître en kiosque et qu'il faudra passer par l'abonnement pour obtenir les numéros suivants. Sans vouloir jouer les Cassandre, je dirais que cela ne sent pas très bon. Rappelons qu'Architeuthis a vu le jour grâce à un financement participatif dont les paliers consistaient en des abonnements pour quatre ou huit numéros (soit un ou deux ans d'engagement). Pour les premiers, le contrat est rempli. En sera-t-il de même pour les autres ?
Passons au contenu de ce numéro. Comme l'an dernier, le palmarès des différents prix rôludiques (du Graal d'Or aux Ennies Awards, en passant par une ribambelle d'autres) occupe plusieurs pages. Si, comme moi, vous n'êtes pas très clients de ces distributions de récompenses, vous pouvez passer votre chemin. Sinon, ce sera l'occasion d'une remise à jour sur cette thématique.
Vient ensuite un article sur le JdR et les serious games (si, vous savez, ces jeux...qui se prennent au sérieux). Assez théorique, le texte met un petit coup de projecteur sur l'utilisation du jeu de rôle dans le domaine professionnel et particulièrement lors des formations. Dommage qu'il soit si court, la prose de son auteur (Vianney Carvalho) est souvent pertinente.
Le gros morceau du numéro évoque le retour des livres dont vous êtes le héros. J'avoue n'avoir pas trop pratiqué ce loisir (j'ai du en avoir quelques-uns, il y a fort longtemps), mais l'article évoque des collections dont je n'avais pas entendu parler et s'avère fort instructif. N'oublions pas que les éditions Posidonia ont à leur catalogue pas mal de ces ouvrages, ayant notamment ressorti la collection Histoires à jouer.
La section scénarios Calams contient un scénario : Flash in the night, pour Trucs Trop Bizarres, par votre serviteur (qui n'en est pas peu fier). Pour la petite histoire, ce scénario a commencé d'être conçu lors de la première vague de la pandémie et aurait pu faire partie du Stranger Tales publié à ce moment (très axé sur les parties avec un seul joueur). Le thème du confinement étant déjà pas mal anxiogène, nous l'avons laissé de côté à l'époque.
Si on y regarde de plus près, on verra qu'il y a un second scénario dans ce magazine, inclus dans l'article consacré à Nindobutsu,
Enfin, le magazine se termine par la dernière partie du DCartes System, une motorisation de jeu générique présentée depuis le numéro 2. Même si je ne suis pas trop client des systèmes génériques (parce qu'à vouloir simuler beaucoup, ils peuvent devenir compliqués et que j'aime qu'un système émule le thème), celui-là a le mérite d'exister. Je ne l'utiliserai probablement jamais, cela dit.
Mis à part la maigreur de ce numéro, on peut aussi déplorer (ou s'en réjouir, c'est selon) qu'il ne soit plus exclusif aux rôlistes, malgré qu'il revendique être le magazine des poulpes rôlistes. Le mauvais pressentiment que j'ai à son sujet a intérêt à se dissiper d'ici le prochain numéro.
Comme j'ai suivi de près la naissance de ce magazine, j'ai dans l'idée de vous faire un retour sur les premiers numéros (en plus, ils sont disponibles gratuitement en téléchargement). A suivre, donc !
Tu as le lien pour télécharger les anciens numéros ?
RépondreSupprimerLe numéro 1 est disponible ici : http://architeuthismag.fr/anciens-num%c3%a9ros.html
SupprimerLes suivants devraient venir le rejoindre (c'est ce qui était annoncé).
Oui, le premier je l'avais déjà vu.
RépondreSupprimerMais les autres, ça fait quelques mois qu'on les attend... (enfin, façon de parler, je ne les attends pas plus que ça)
Voilà une bonne remarque, que je vais m'empresser de remonter à qui de droit. Je te tiendrai au courant ;-)
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